Actualités

blog
Webmaster 0 Commentaire(s) Le 12 juin 2025

La deuxième journée de l’atelier de réflexion sur les réformes du droit sénégalais

La deuxième journée de l’atelier de réflexion sur les réformes du droit sénégalais, organisé du 11 au 13 juin à Saly, a été marquée par des échanges denses et un engagement affirmé des parlementaires en faveur de l’évolution du droit de la famille et de l’adoption du Code de l’enfant.
Organisé à l’initiative de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) avec l’appui des agences des Nations Unies au Sénégal, cet atelier vise à renforcer la protection des droits humains au Sénégal, en mettant l’accent sur les droits des femmes et des enfants.
La journée du 12 juin, centrée sur le Code de l’enfant, a permis des discussions approfondies entre parlementaires, imams, spécialistes, représentants du ministère de la Famille et des solidarités, et universitaires. L’analyse des obstacles juridiques, politiques et socioculturels, ainsi que l’identification des opportunités pour améliorer le cadre de protection de l’enfance, ont permis d’enrichir la réflexion collective.
Les participants ont souligné la nécessité urgente d’adopter un Code de l’enfant cohérent avec les engagements internationaux du Sénégal, en s’inspirant des bonnes pratiques observées dans d’autres pays de la région.
À travers des travaux de groupe, les parlementaires ont esquissé des stratégies concrètes de soutien à l’adoption du Code de l’enfant. La perception des populations et des leaders religieux a également été intégrée dans les échanges, dans une approche inclusive et respectueuse des réalités socioculturelles nationales.
Alors que le Code de la Famille de 1972 continue de régir les rapports familiaux, de nombreuses voix plaident pour sa révision, en raison de certaines dispositions discriminatoires et inadaptées aux évolutions sociales actuelles. L’harmonisation des textes juridiques avec les normes internationales est apparue comme un impératif.
Cet atelier s’inscrit dans une dynamique institutionnelle nouvelle, porteuse d’espoir pour un système juridique plus protecteur, équitable et aligné sur les standards universels des droits humains.

La journée s’est conclue par des recommandations concrètes pour renforcer le cadre législatif en faveur des enfants et des familles. Une feuille de route parlementaire sera élaborée à l’issue de l’atelier.
La dernière journée, prévue ce vendredi 13 juin, portera sur un autre enjeu fondamental : le plan d’action contre les violences basées sur le genre (VBG) et les mutilations génitales féminines (MGF).

  • Réseaux sociaux:

0 Commentaires

Ajouter un commentaire: