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Atelier sur les MGF : une première journée riche en échanges et en expertises

L’Hôtel Azalaï de Dakar abrite, du 30 juillet au 1er août 2025, un atelier semi-présentiel de haut niveau consacré aux enjeux et défis liés à la santé de la reproduction, avec un accent particulier sur le renforcement de la qualité des données relatives aux Mutilations Génitales Féminines (MGF). Organisée par la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), en partenariat avec l’UNFPA et Africa Led Movement to end FGM (TGG-ALM), l’atelier regroupe chercheurs, universitaires, experts sectoriels, acteurs institutionnels et communautaires.
La première journée, tenue ce mardi 30 juillet, a été marquée par des discours de bienvenue et des présentations de grande qualité, couvrant des angles complémentaires et stratégiques :
• Conséquences des MGF, une analyse approfondie des impacts physiques, psychologiques et sociaux ;
• MGF et Santé, y compris la santé mentale, abordée par des experts médicaux ;
• Le pouvoir du langage, qui interroge le rôle des termes employés dans les politiques publiques et les dynamiques sociales ;
• La nouvelle Convention de l’Union Africaine sur les violences faites aux femmes et aux filles, un outil juridique régional novateur ;
• Présentation de la stratégie nationale MGF 2022-2030, par le ministère de la Famille et des Solidarités ;
• Situation des violences au Sénégal, offrant un panorama actualisé des données disponibles ;
• Les concepts et expressions liés aux MGF : défis de l’harmonisation, une réflexion sur les termes, les perceptions et leurs implications ;
• MGF et droits de la femme au Sénégal, une lecture en termes de droits humains.

La modération de cette première journée a été assurée par la Présidente de la CNDH, le Professeur Amsatou Sow Sidibé, qui a rappelé l’importance de déconstruire les normes néfastes, de croiser les savoirs scientifiques et communautaires, et de placer les droits fondamentaux au cœur de toute politique de lutte contre les MGF.